faire
Palî
Sepefaire \fɛʁ\
- sâra/sâla
- Il y a donc eu certainement une époque où ce que nous voyons maintenant autour de nous n’existait pas. Qui l’a donc fait ? Qui ? si ce n’est l’Être Suprême. — (Félix Kir, Le problème religieux à la portée de tout le monde , Paris : imp. des Orphelins d’Auteuil, 1923, réédition 1950, lêmbëtï 47)
- La nature est admirable dans tout ce qu’elle fait.
- L’oiseau fait son nid, l’araignée fait sa toile, les castors font une digue, les abeilles font leur miel.
- tö
- Un ouvrage, un dessin fait à la main.
- Faire du calcul mental, un récit, une description, des vers, de la prose, de l’histoire, de la musique, du théâtre, de la peinture…
- Un écolier qui fait ses devoirs, ses exercices.
- (Mbäkôro) C’est un conte fait à plaisir, ou fait à façon : C’est une histoire réécrite, inventée.
- Il faut faire comme les autres : maxime suspecte, qui signifie presque toujours : il faut mal faire. — (La Bruyère cité par Philippe Sollers, Éloge de l’infini , Gallimard, lêmbëtï 436)
- (Mbîrîmbîrî nî) tene
- — Je le sais, fit-il ; rien n’est plus malaisé que de se désencombrer l’esprit des images qui l’obsèdent, […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale , Plon-Nourrit, 1915)
- (Mbîrîmbîrî nî) mû yângâ
- Faire quelque chose pour quelqu’un.
- (Mbîrîmbîrî nî) gi yângâ
- Faire une incartade.
- (Mbîrîmbîrî nî) sâra
- Faire une opération chirurgicale.
- (Mbîrîmbîrî nî) hini püdere, sâra mbïö
- Faire son visage, faire ses yeux.
- gä nzönî
- On arrivera peut-être à faire quelque chose de toi, tout de même.
Oui , si les petits cochons ne me mangent pas... — (Henri Duvernois, Faubourg Montmartre , Paris : Ernest Flammarion, 1914, lêmbëtï 68) - Ce général a fait de bons officiers.
- Ce professeur a fait de bons écoliers.
- Les affaires font les hommes.
- On arrivera peut-être à faire quelque chose de toi, tout de même.
- (Kürü) sâra, yeke
- Faire bien, faire mal.
- Il a fait de son mieux ; il a fait mieux que lui.
- Comment faire ?
- Laissez-le donc faire, il saura bien se tirer d’embarras.
- Il a tant fait qu’il en est venu à bout.
- Il a si bien fait par ses sottises qu’on a fini par le renvoyer.
- Si on le laisse faire, il sera bientôt maître de tout.
- Il y a fort à faire dans cette entreprise.
- (Wapolïpa) sï, baba
- Il s’est fait beaucoup de fentes dans cette muraille.
- Il se fit un moment de silence.
- Il se fait bien des choses qu’on s’explique mal.
- On ne sait comment cela s’est fait.
- Comment peut-il se faire que vous n’en sachiez rien ?
- nînga, gbû, gbû
- « Je me demande si tes souliers feront cet hiver… », tante Aline les retournait dans tous les sens, en les astiquant avec une crème qui sentait très fort, toutes ces crèmes de maintenant sentent très fort et ne nettoient rien… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs , 1944, réédition Cercle du Bibliophile, lêmbëtï 48)
Pandôo
Sepefaire \fɛʁ\ linô kôlï
- särängö
- En un mot, le faire de l’artiste ne paraît nulle part. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne , 1832, réédition Éditions Complexe, 1989, lêmbëtï 163)
- Ce musée renferme plusieurs Holbein, un portrait de la femme du peintre et de ses deux enfants, d’une expression pénétrante et pleine de charme malgré la sévérité du faire. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours , 1858, réédition Nicolas Chadun, lêmbëtï 67)
- Mince et droite dans son costume de cour Louis XV, elle s’apparente moins aux molles petites femmes de L’Embarquement pour Cythère qu’aux nymphes du Primatice : le faire un peu suranné d’un peintre provincial la fait reculer dans le temps. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord , Gallimard, 1977, lêmbëtï 63)
Âlïndïpa
Sepe- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï