Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

faribole \fa.ʁi.bɔl\ linô gâlï

  1. (Mbumbuse) bübä tënë
    • S’il ne jouait pas, on causait, et l’un des amis, le plus souvent leur peintre favori d’alors, « lâchait », comme disait M. Verdurin, « une grosse faribole qui faisait s’esclaffer tout le monde. » — (Marcel ProustUn amour de Swann , 1913, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 6)
    • Si mon élève Tom Wills était ici, je vous l'enverrais, histoire de vous rassurer et de pincer également le mauvais plaisant qui s'amuse à ces macabres fariboles, mais Tom Wills est en mission sur le continent. — (Jean RayHarry Dickson, Le Fantôme des Ruines Rouges , 1932)
    • C’est l’amour vivant. C’est l’amour humain.
      Je serai sincère et tu seras folle,
      Mon cœur sur ton cœur, ma main dans ta main.
      Et cela vaut mieux que leur faribole !
      — (« Déclaration » na Jean RichepinLes caresses  → dîko mbëtï)
    • Il trouvait improbable que des êtres humains délirassent de cette manière ; l’amour entres les mains des poètes devenait une solennelle faribole, aucune personne n’y croyait vraiment. — (Julien GreenMoïra , 1950, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 78)
    • La sophistication peut se situer au niveau de l'utilisation du produit ; c'est le cas pour le prêt hypothécaire, accordé (« vendu ») en racontant à un emprunteur, […], une faribole fine comme du gros sel : comme quoi il lui sera toujours possible de se désendetter en revendant sa maison plus cher que son prix d'achat. — (Jacques BichotLabyrinthe: Compliquer pour régner , Manitoba /Les Belles Lettres, 2015)

Âlïndïpa

Sepe