garde
Pandôo 1
Sepegarde \ɡaʁd\ linô kôlï wala linô gâtï
Pandôo 3
Sepegarde \ɡaʁd\ linô gâlï
- bätängö
- Le curé de Melotte paissait depuis trente longues années le petit troupeau que le Seigneur, […], avait commis à sa garde. — (« Le Sermon difficile » na Louis Pergaud, Les Rustiques, nouvelles villageoises , 1921)
- Il m’a confié la garde de sa maison.
- Il confia ses enfants à la garde d’un vieux serviteur.
- Avoir la garde d’une bibliothèque, d’un magasin.
- Avoir la garde d’un poste.
- Ce corps de troupes est chargé de la garde des frontières.
- Avoir, prendre, recevoir des bijoux, des valeurs en garde.
- Avoir, prendre quelqu’un sous sa garde.
- En allumant la lampe je trouvai sur la table un billet signé du nom de Paul. Je le lus, le laissai retomber aussitôt. Il contenait ces mots : « Il viendra quelqu’un de fort qui te prendra sous sa garde et te conduira dans tous les chemins de la vie, si tu ne lui résistes pas. » — (Julien Green, Le voyageur sur la terre , 1927, Le Livre de Poche, lêmbëtï 75)
- Donner des fourrures en garde.
- Mettre quelqu’un sous bonne garde : Le remettre à des gens qui se chargent de le garder, qui en répondent.
- Être de bonne garde, ou simplement être de garde : Se dit du vin, des fruits, etc., qui se conservent longtemps sans se gâter.
- Ces fruits, ces vins sont de garde, de bonne garde, ne sont pas de garde.
- On dit, dans le sens contraire,
- Ces fruits, ces vins sont de mauvaise garde, de difficile garde.
- bäsïngö-ndo, bëmbëngö
- Ce chien est de bonne garde : Il garde bien, il avertit bien.
- Ces filles sont de garde difficile : Elles ont besoin d’une grande surveillance.
- Monter la garde.
- Faire bonne garde, mauvaise garde.
Âlïndïpa
Sepe- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine