jalousie

Yângâ tî Farânzi

Pandôo 1

La jalousie de celui qui n’a rien pêché (1)

jalousie \ʒa.lu.zi\ linô gâlï

1. kötä bê/kötä-bê, mbanda
   • La jalousie est un sentiment qui semble être surtout propre aux êtres passifs ; les chefs ont des sentiments actifs, et la jalousie se transforme chez eux en une soif d’arriver, coûte que coûte, aux positions les plus enviées, […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence , 1908, chap. V « La grève générale politique », lêmbëtï 228)
   • Cette jalousie lui procurait plutôt une excitation agréable comme au morne Parisien qui quitte Venise pour retrouver la France, un dernier moustique prouve que l’Italie et l’été ne sont pas encore bien loin. — (Marcel Proust, Un amour de Swann , 1913, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 243)
   • Ce qui détermina la chute de gros Zidore et de gros Léon ce fut tout simplement une petite jalousie de chasseurs provoquée par un malheureux renard, un vulgaire goupil, […]. — (« La Chute » na Louis Pergaud, Les Rustiques, nouvelles villageoises , 1921)
   • J’adore cette vie plus simple que tu mènes à la campagne, loin de nos potins et de nos jalousies. — (« Zaheira » na Out-el-Kouloub, Trois Contes de l’Amour et de la Mort , 1940)
   • Notre bonheur ne prend sa pleine saveur que dans la jalousie de l’autre. — (David Goudreault, « La bête et sa cage » na La bête intégrale , 2016;Stanké, 2018, lêmbëtï 381)

Âlïndïpa

• Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï