noir
Pasûndâ
Sepenoir \nwaʁ\ linô kôlï
- vukö/vokö, pitîpîtî
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, les lèvres d’un rouge vif, de beaux cheveux noirs et bouclés naturellement, des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur […] — (Flora Tristan, « Les Femmes de Lima » na Revue de Paris , 1836, tome 32)
- En robe noire comme toujours, parce qu’elle croyait qu’en noir on est toujours bien et que c’est ce qu’il y a de plus distingué, elle avait le visage excessivement rouge comme chaque fois qu’elle venait de manger. — (Marcel Proust, Un amour de Swann , 1913, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 25)
- tî saratëe, tî bï
- Lavez vos mains, elles sont toutes noires.
Pandôo 1
Sepenoir \nwaʁ\ linô kôlï
- (Könöngö) bïngo
- Tout, autour de moi, s’est écroulé en ténèbres. Au milieu de ce noir, je me suis accoudé sur ma table ronde, que la lampe ensoleille. — (Henri Barbusse, L’Enfer , Éditions Albin Michel, Paris, 1908 ; éditions G. Crès, Paris, 1925)
- Nous recommençâmes à descendre dans le brouillard et le noir. D’autres chefs nous pressaient ; le terrain était inégal et bourbeux ; les chevaux se faisaient tirer. — (Alain, Souvenirs de guerre , Hartmann, 1937, lêmbëtï 16)
- avoir peur du noir ; avoir peur dans le noir ;
- bângi
- Certes, j’ai fait un pas de géant en découvrant le trafic de noir du Rital, mais à quoi cela m’avance-t-il, je vous le demande ? — (San-Antonio (pösäïrï tî Frédéric Dard), Bas les pattes ! , Éditions Fleuve noir, 1954, chapitre XV)
- (Mbumbuse) mawa
- Il avait une honte intime et profonde à s’avouer, mais enfin il fallait bien qu’il s’avouât, qu’il manquait de tendresse pour son père. C’était un tourment pour lui, et un malheur presque plus âpre que ce qu’il appelait, dans ses jours de noir, avoir été trahi par madame de Chasteller.— (Stendhal, Lucien Leuwen , 1834)
Pandôo 2
Sepenoir \nwaʁ\ linô kôlï
- En disant ces mots, il posa sur la table un gros sac de piastres que portait un de ses noirs. — (Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie , 1788)
- Juste au moment du 18 brumaire, Burnel se faisait renvoyer de Guyane par les colons, sous l'accusation de négrophilie : en réalité, à un moment où la colonie étant menacée par les Anglais, il envisageait d’armer les Noirs. — (Yves Bénot et Marcel Dorigny, Rétablissement de l'esclavage dans les colonies françaises - 1802 , Éditions Maisonneuve et Larose, 2003, lêmbëtï 60)
Âlïndïpa
Sepe- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï