Yângâ tî Farânzi

Sepe

Palî

Sepe

souffler \su.fle\

  1. hûru
    • La messe finie, on rentrait vite à la maison sous les étoiles, on s’embarrait soigneusement, on soufflait sur la braise pour rallumer le feu et, à la lueur du calel, on mangeait les « bougnettes » arrosées de vin chaud, parfumé à la cannelle, au laurier et aux clous de girofle. — (Raoul StéphanBécagrun , Paris : chez Albin Michel, 1935, 1Modèle:re partie)
    • C’est comme pour appeauter un tétras, rien de plus simple. Tu tends une feuille de chiendent entre tes deux pouces et tu souffles dans l’intervalle. Tu vois arriver le coq, la crête droite, écarlate et le collet ébouriffé. — (Jean RogissartPassantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
    • En arrivant à Normée le berger souffle dans sa corne pour annoncer son retour. Les chiens aboient. — (Mariel J.- Brunhes Delamarre, Le berger dans la France des villages , Éditions du CNRS, 1970, lêmbëtï 164)
  2. ya
    • Toute la journée, un vent aigre a soufflé de l’Ouest ; le ciel est resté bas et triste, et j’ai vu passer des vols de corbeaux… — (Octave MirbeauLettres de ma chaumière : La Tête coupée , A. Laurent, 1886)
    • Il ventait dur, sans que l’atmosphère en fût rafraichie, car le vent soufflait du sud. — (Charles Le GofficBourguignottes et pompons rouges , 1916, lêmbëtï 112)
    • Le très expérimenté explorateur revint dans avoir atteint son but ; il nous raconta qu’un terrible « blizzard » soufflait dans le Sund et que les glaces étaient dangereusement en mouvement. — (Jean-Baptiste CharcotDans la mer du Groenland , 1928)
    • […] et dans la mer des Antilles je faisais une bonne moyenne de marche poussé par les alizés qui soufflaient frais et réguliers du Nord-Est. — (Alain GerbaultÀ la poursuite du soleil , 1929, tome 1 : De New-York à Tahiti)
    • Ce soufflet est percé, il ne souffle plus.
    • L’esprit souffle où il veut : (Zäzämä) Modèle:lexique Dieu communique ses grâces à qui il lui plaît. Cette phrase signifie, par extension, dans le langage courant : L’inspiration vient sans qu’on sache d’où, ni comment ; le génie a ses voies qui n’appartiennent qu’à lui.

Âlïndïpa

Sepe
  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï