Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo 1

Sepe
 
Deux sortes de binette.

binette \bi.nɛt\ linô gâlï

  1. (Särängö zaradäa) kpoka
    • Les binages s’exécutent à l’aide de la binette, sorte de houe légère dont le fer, large de 15cm à 20cm, fait un angle aigu avec la douille, dans laquelle se fixe un manche droit. — (Odette Bussard, Cultures légumières , éd. J.-B. Baillière, 1943)
    • Les coups de binette énergiques sont rares; mais ils se produisent cependant de loin en loin, quand, par exemple, le maître ou le surveillant surgissent au détour d’une allée, […]. — (Vincent Alfred GressentParcs et jardins: Traité complet de la création des parcs et des jardins, de la culture et de l’entretien des arbres d’agrément, de la culture des fleurs et de toutes les plantes ornementales , Auguste Goin, 1908, lêmbëtï 529)
    • « Tu sera bien poli. Écoute-moi. Tu diras :
      « Bonjour, monsieur, je ne vous dérange pas ? Je voudrais avoir une binette. »
      – Mais puisqu’il ne tient plus sa boutique !
      – Justement ; il nous laissera la binette à meilleur compte. Peut-être même qu’il te la donnera. Pour ce que ça lui coûterait ! Alors, écoute, tu dis… »
      Et maman mimait la confusion, la reconnaissance.
      — (Marcel ArlandTerre natale , 1938, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 84)
    • Il y a très peu d’années encore, la faux, la faucille, la binette et la houe constituaient l’essentiel de l’outillage du paysan, qui possédait également et généralement une sulfateuse à main pour traiter sa vigne en limite de parcelles. — (Fabienne Wateau, Partager l’eau : Irrigation et conflits au nord-ouest du Portugal , Éditions de la Maison des sciences de l’homme/CNRS éditions, 2013, lêmbëtï 192)

Pandôo 2

Sepe

binette \bi.nɛt\ linô gâlï

  1. (Mbumbuse)
    • Il y avait deux catégories de « binettes » : les parisiennes pures, plus mièvres et plus ciselées, et les parisiennes d’occasion, plus épaisses, avec des traits rudes, sous lesquels on déchiffrait le normand ou l’auvergnat. — (Léon FrapiéLa maternelle , Librairie Universelle, 1908)
    • Tu l’aurais vu courir les gosselines du quartier et il revenait, les yeux pochés, comme ça, une binette blanche, un air… ah ! là ! là !… — (Francis CarcoJésus-la-Caille , Le Mercure de France, Paris, 1914, Deuxième partie, ch. II)
    • Assez docilement se laissa-t-il convaincre : l'aptitude pour le dessin qu'il s'était découverte en croquant, au ministère, les binettes de ses voisins de pupitre, achevait de lui supprimer toute perplexité de vocation. — (Aristide Marie, L'art et la vie romantiques: Henry Monnier (1799-1877) , Paris : Librairie Henri Floury, 1931, lêmbëtï 21)

Âlïndïpa

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