Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo 1

Sepe
 
Un champ en été.
 
Un champ, élément de base d’une base de données (ici avec complètement automatique).
 
Tour et église ouvertes du champ (sens héraldique)

champ \ʃɑ̃\ linô kôlï

  1. (Gîgî) yäkä
    • Les champs d’avoine sont, certaines années, envahis par des plantes nuisibles telles que les chardons, les sanves, moutardes sauvages, ravenelles. — (Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts du département de la Lozère , 1903, lêmbëtï 24)
    • Monsieur le juge, comment serait-il possible que je possédasse une vache tachetée ou pas tachetée, n’ayant ni étable pour la loger, ni champ pour la nourrir. — (Octave MirbeauLa Vache tachetée , 1918)
    • Là, un champ labouré n’avait pas été ensemencé ; ici, une pièce de blé était trépignée par les bêtes. — (H. G. WellsLa Guerre dans les airs , gbïänngö tî Henry-D. Davray na B. Kozakiewicz, 1908; Paris: Mercure de France, édition de 1921, lêmbëtï 418)
    • Parmi la maigre littérature, en particulier francophone, concernant la malherbologie, il manquait une synthèse taxonomique sur la flore des champs cultivés. — (Philippe JauzeinFlore des champs cultivés , Éditions Quae, 2011, lêmbëtï 7)
    • En plein champ, au milieu des champs, de la campagne.
      • Les champs d'algues et les zones intertidales contribuent à la qualité de l'eau, facilitent la décomposition des matières organiques et constituent des sites de frai et d’alevinage. — (Examen des pêcheries dans les pays de l'OCDE : Politiques et statistiques de base , na yïndä tî OCDE, 2003, chap. III-20 (Japon))
      • El Mouria, c’est toute la forêt : il en connaît tous les sentiers, à des lieues, les cantons à muguet, les champs de myrtilles, les placers de girolles, de pieds rouges, de charbonniers. — (Jean RogissartPassantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
      • Mener les vaches, les brebis aux champs.
      • Fleurs des champs.
      • Se promener dans les champs.
      • Maison des champs.
      • Il est allé aux champs.
  2. kïrïngö na pekô
    • Se donner du champ, donner ou se donner de l’espace.
      • En proposant le passage, incessant, d'un discours ordinaire au champ de la science, en devenant un « agitateur de mots », le vulgarisateur se donne un joli rôle : celui de l’intermédiaire, du « passeur de mots ». — (Sabine Pétillon-Boucheron, Les détours de la langue : étude sur la parenthèse et le tiret double , éditions Peeters, 2002, lêmbëtï 299)
      • […], néanmoins l'émergence des premières sociétés à caractère compagnonnique se situe bien dans ce champ de l'histoire où le triptyque corporations-cathédrales-croisades contribue fondamentalement à forger la première identité compagnonnale. — (François IcherLes compagnons ou l'amour de la belle ouvrage, 1995, Découvertes Gallimard n°255, 2005 , lêmbëtï 29)
      • Un champ gravitationnel, magnétique, etc.
      • Le champ politique, médiatique, etc.
      • Le champ scalaire, vectoriel, matriciel, etc.
  3. zarä
    • Donner du champ à quelqu’un.
    • Avoir encore du champ devant soi, Avoir encore des ressources.
    • Être à bout de champ, N’avoir plus de ressources.
      • Le champ de ce tableau est trop clair.
      • Ses armes sont un lion d’or en champ d’azur, sur champ d’azur.
      • Le champ de cette pièce de monnaie est terne.
      • Cette lunette a trop peu de champ.
      • Le champ visuel.
      • Diminution du champ visuel.
        • La maîtrise du champ est un des éléments-clé du coût d’un film : un élément parasite se trouvant accidentellement dans le champ nécessite de refilmer la même scène.

Pandôo 2

Sepe

champ \ʃɑ̃p\ linô kôlï

  1. sêtôngbi tî sêsüngö tî champ’
    • Soirée de réveillon à la sauce vaudeville : à la suite d’un concours de circonstances, une bourgeoise et une prolo se retrouvent contraintes à partager la dinde et le champ. — (Télérama , nömörö 2783)

Âlïndïpa

Sepe