cloche
Pandôo 1
Sepecloche \klɔʃ\ linô gâlï
- ngbonga
- Les bons citoyens qui désirent l’abolition de tous les abus, en voient encore un à réformer dans ce luxe dispendieux des cloches qui troublent le sommeil des malades et des mourants, etc. — (Comte de Sanois, Questions proposées à toutes les assemblées, par un membre de la noblesse de celle de Meaux , 13 Mbängü 1789)
- Et tout à coup, l’église, qui, en face de moi, montrait son toit gauchi et sa vieille tour d’ardoise, mal d’aplomb au-dessus d’un bouquet d’acacias et de marronniers roses, les cloches tintèrent. — (« Mon oncle » na Octave Mirbeau, Contes cruels )
- Dans dix ans, parmi les vestiges de Beaumat, les souffles du vent, les croassements des corbeaux et la chute des pierres retentiront seuls ; nulle oreille humaine ne les entendra et la cloche du village elle-même se taira, fatiguée de tinter seulement pour les morts. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde , 1931)
- Sans insister sur le procédé qui consiste à sonner les cloches pour éviter la grêle […] il faut constater que les méthodes en apparence plus scientifiques […] n’ont pas donné de résultats bien nets […] — (« Sachez soigner vos vignes grêlées » na Almanach de l’Agriculteur français , éditions La Terre nationale, 1932, lêmbëtï 59)
- – Les cloches d’Igny, voilà. Les entends-tu ? Écoute. C’est des cloches, ça. Tu peux faire le tour du pays ; il n y en a pas de plus belles. Tu entends ? Il y en a une qui est pressée, la petite, et c’est comme si l’autre ne pouvait pas la suivre. » — (Marcel Arland, Terre natale , 1938, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 191)
- La cloche dérive de l’animal. Le mot anglais de cloche vient de bellam, beugler. La cloche est le beuglement des hommes. — (Pascal Quignard, La haine de la musique , Gallimard, 1996, collection Folio, lêmbëtï 222)
- (Mbäkôro, Mbumbuse) li
- Se taper la cloche : Bien manger.
Pandôo 2
Sepecloche \klɔʃ\ linô gâlï
- (Tî halëzo) wayërë
- C’est une cloche, un manchard, alcoolique, SDF, parasite, ou quelque chose d’approchant. — (L’Événement du jeudi , Revue, 1995)
- Rumi vit comme une cloche, il se lave rarement, les cheveux jamais, il tient trop à ses dreads faites maison avec du savon noir, qui empestent dès qu’on s’approche à moins de deux mètres. — (Claude Keller, Vous prendrez bien une tasse de thé ? , éditions Plon, 2012)
Âlïndïpa
Sepe- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï